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voila c les hommes libre = amazigh = chelh
19/08/2006 23:57
je suis loin d' etre un fan de poesie, mais je suis tombé sur celui là au hasard....vos COM stp....
Je suis l'Amazigh!
Je suis l'Amazigh, l'Homme libre, le Vivant!
Ma mémoire et mon souffle traversent le temps!
Je n'ai pas oublié, je n'ai rien renié
De mes ancêtres, ni mon verbe ni mon nom!
Je suis debout, inébranlable comme l'Atlas
Ma fierté, mon honneur s'élancent comme le faucon
Et ne se cachent pas sous le sable comme les vipères
J'ai dans mes greniers les semences de l'espérance
J'ai toujours ouvert ma porte à l'étranger
Et je l'ai appelé " frère"...
Je l'ai accueilli dans ma maison
Et il m'a trahi...
Mais sa fourberie passe, et ma bonté demeure
Ne l'ont-ils pas compris?
Ils ont pris mon humilité pour une faiblesse
Ils ont cru ma rusticité une barbarie
Mon authenticité, ils ont en fait un sujet de moquerie
Je suis resté sage et calme comme l'arganier
Mes racines enfouies dans les tréfonds de ma terre
Je n'ai pas bougé, je n'ai pas renoncé
Ni à ma langue, ni à mon identité
Mes enfants, comme des aigles, veillent sur leur nid
Puniques, Romains, Vandales, Arabes, Européens...
Vos châteaux de sable s'effritent et je demeure
Comme un volcan le feu couve toujours dans mes entrailles!
J'ai l'air paisible, vous pensez que je sommeille
Mais quand soudain ma colère gronde, vous tremblez!
Une femme Amazigh vaut mille de vos guerriers
Demandez à Dihiya qui vous a fait la guerre
D'une reine brave vous avez fait une sorcière
Demandez à Tacfarinas le grand rebelle
Demandez à Massinissa, et à Syphax
Demandez aux enfants d'Abdelkrim le Rifain
Les chants de Maâtoub clament votre opprobre
Vos balles traîtresses ne nous feront jamais taire
Les chants de liberté poussent, sombres coquelicots
Gais et rougeoyants, comme le sang de nos héros
Ils parsèment les montagnes ett les plaines de Tamazgha
Chaque printemps, l'âme de Yughurta renaît
Etranger! Nous ne craignons pas les longs hivers
Nous avons le feu brûlant de la mémoire, et nos légendes
Notre patience est intacte comme le Djurdjura
Chaque saison, un chant nouveau retentit
Chaque génération, une branche plus belle fleurit
Sur l'arbre éternel de Tamazgha!
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